Hommage à Milo et Mamba
Mes amis, mes amours, mes cœurs de beurre…
Vous voilà envolés vers les étoiles tous les 2 en 6 mois, envolés quasiment au même âge d’un hémangiosarcome foudroyant, envolés en quelques jours seulement, envolés comme de la poussière au vent, me laissant bien démunie, la maison vide et le coeur en miette…
Voilà ce jour tant redouté qui est arrivé, moi qui ai souvent espéré naïvement que vous soyez éternels.
Que vais-je faire à présent ? Sans nos câlins du matin, du midi, du soir et de la nuit ; sans mes doigts parcourant votre pelage soyeux; sans mon nez dans tous vos recoins à la recherche de vos odeurs réconfortantes; sans vos yeux dans les miens; sans nos discours silencieux; sans vos bisous sur la bouche aux saveurs diverses; sans vos accueils chaleureux à tous moments de la journée; sans vos fixations de l’armoires à bonbons; sans vos courses dans le jardin; sans nos balades incalculables et contrées découvertes; sans pattes boueuses à essuyer; sans poils à aspirer; sans aboiement à chaque départ et retour; sans bruit de pattes sur le parquet; sans ces mêmes pattes qui me poussent hors du lit; sans prout pestilentielle après avoir mangé toutes les pommes du pommier ou les oeufs du poulailler; sans vous entendre souffler lors de mes trop nombreux assauts affectueux; sans vous et votre amour sans condition…
La vie est faite de nombreux départs, mais certains sont plus douloureux que d’autres.
Mes doux d’amour, je vous dis merci. Merci pour ces merveilleuses années passées à vos côtés. Merci d’avoir toujours été là, merci pour votre présence apaisante. Merci d’avoir été les meilleurs amis rêvés, d’avoir embelli ma vie, d’avoir pardonné mes imperfections, de m’avoir fait grandir à bien des niveaux. Merci d’avoir été des piliers sans faille pour Kiki et Winny, d’avoir regardé les provocations félines de Musli du coin de l’oeil, d’avoir toujours accueillis tous les animaux de la maison, merci pour tout les amis. Quel beau cadeau de la vie que d’avoir pu partager ces années ensemble !
J’espère que l’on se retrouvera un jour, au delà les nuages ou dans une autre vie, c’est mon espoir secret qui m’aide à accepter tant bien que mal votre absence. La maison est trop calme sans vous, même si j’ai la chance d’avoir d’autres compagnons de vie à aimer. En attendant de vous retrouver, je vous imagine courir dans les herbes verdoyantes, souriants, soulagés, plein de vie pour l’éternité.
Je vous aime pour toujours.